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A Ormont-Dessus, les citoyens devront désigner, le 17 avril 2016, lequel des deux candidats en lice, ils désirent voir à la tête de l’exécutif, entre Philippe Grobéty (syndic sortant, ci-dessus à gauche, ingénieur géomètre) et Eric Liechti (ci-dessus à droite, consultant en tourisme), qui ont déposé tous deux leur candidature.
Concernant les suppléants du Conseil communal, les 11 candidats (sur 11 postes à repourvoir), ont été élus tacitement: 1 Christophe Racat, 2 Sofia Macedo, 3 Laurent Manzoni, 4 Alain Sthioul, 5 Francesca Martini, 6 Romain Frei, 7 Cécile Ringgenberg, 8 Julia Belluz, 9 Claude-Alain Anker, 10 Joan Trachsel, 11 Nicolas Genillard.
Comment se fait-il qu’un candidat à la Municipalité, nouvellement élu, puisse déposer une candidature à la syndicature, avant même d’avoir fonctionné. Il ne connaît rien des problèmes de la commune, même s’il prétend les connaître…
Malgré les quelques mots que j’ai eus avec Philippe Grobéty, j’engage les ormonans à voter pour lui car il connaît tous les sujets lui.
Syndicature, décors et envers du décors
La bataille des candidats à la syndicature se focalise sur la question du financement d’Isenau, soit l’art et la manière.
Je regrette que le débat se résume à cette échéance à court terme. Ce manque de vision est regrettable et caractéristique de la politique locale.
S’agissant d’Isenau, il faut préciser les éléments suivants :
1) La télécabine peut poursuivre son exploitation après 2017
L’Office fédéral des transports nous a rappelé que l’octroi d’une autorisation d’exploiter ne dépend pas du dépôt d’un nouveau projet. En revanche, il faut que le titulaire de l’autorisation d’exploiter démontre que son devoir de diligence est respecté. Celui-ci doit dans ce cadre, notamment maintenir l’installation dans un état garantissant la sécurité à tout moment (art. 18 de la loi fédérale sur les installations à câbles transportant des personnes ; RS 743.01).
Dans sa configuration actuelle, l’installation répond à ces exigences. Une nouvelle autorisation pourra être délivrée pour 4 années.
2) Coût d’exploitation
La question des coûts d’exploitation et d’amortissement de la nouvelle installation prévue n’a jamais été évoquée. Or, ces coûts seront bien supérieurs à celle actuelle. Cela signifie qu’en cas de non rentabilité, l’installation sera suspendue les mois qui ne couvrent pas les frais. Il est fort envisageable que l’exploitation estivale puisse être sacrifiée.
3) Téléskis
Le matériel est obsolète et souffre de nombreuses pannes. Il y aura une énorme décalage de capacité. Où est prévu le financement pour rénover les installations sur les pistes ? Le même cirque politique sera-t-il soumis à la collectivité pour assurer la mise-à-niveau des installations sur le domaine skiable ?
4) Eté
Il est systématiquement évoqué le tourisme 4 saisons. Qu’est-il prévu pour inciter les usagers à utiliser cette installation en été ? Des nouvelles cabines ne rendront pas le lieu plus attractif. Aucun plan d’aménagement ou d’activités n’est envisagé, encore moins un financement.
On ne peut que regretter que le débat soit une fois de plus limité au financement de la seule remontée mécanique et ne s’étende pas au projet global, voire mieux à la vision du tourisme, au ciblage des clients, au marketing, aux partenariats à conclure pour développer nos activités et faire correspondre une offre à la demande.
Ne cédons pas à un discours simplet pour régler un problème structurel. Nous avons déjà fait cette erreur avec la reconstruction de Glacier 3000 payé/perdu par manque de compétences. Nous avons besoin d’un autre discours pour croire en vos possibilités.
Isenau ,,, plus attractif ! Peut-être n’avez-vous jamais pris la télécabine durant la période du “free access”… Vous auriez pu constater l’engouement des familles, des personnes plus âgées , des groupes et des randonneurs pour ce magnifique domaine. Cette clientèle ne fait pas beaucoup de bruit… car elle aime la montagne et donc son calme. Mais il serait certainement possible d’attirer d’avantage de marcheurs et promeneurs en éditant un guide des excursions faisables d’ Isenau et en démarchant la Suisse – allemande, qui regorge de vrais marcheurs. D’autre part, il y a presque tous les week-end des animations autour du restaurant,