Frédéric Borloz, député GC, Président d’arrondissement, Syndic d’Aigle, invité; Valérie Roch Nicollier, vice-présidente et caissière, Philippe Treyvaud, Président et Philippe Pichard, membre

Après une période, dirons-nous de réflexion silencieuse sur l’avenir de la région, un nouveau comité a été élu à l’unanimité des membres présents. Il est clair, pour certains citoyens conscients des problèmes aigus que rencontre la région, que c’est le dernier moment pour tenter de fédérer une partie de la population et en particulier les forces de l’avenir.

On se rend compte que contrairement à il y a encore quelques décennies, les jeunes votent moins pour des formations de gauche, mais augmentent les rangs du centre et de la droite. J’y vois un immense espoir, car une société de dépendants revendicateurs n’a aucune chance d’apporter un quelconque bonheur à la collectivité. L’Homme est conçu pour lutter. Lutter pour apprendre à se tenir debout et marcher sur ses pattes arrières. Lutter pour apprendre ce qui lui sera utile et nécessaire pour sa vie, sa profession, sa famille. Lutter pour trouver du travail, pour soi, pour son entreprise. Il doit faire preuve de volonté, de persévérance, d’imagination, aussi et surtout, du sens des responsabilités.

Il est fini le temps des «on ne peut rien faire, c’est l’Etat qui décide». Non, ce n’est pas à l’Etat à décider, car, souvent, il n’en a ni les compétences, ni les connaissances, encore moins la sensibilité montagnarde. S’il les avait eues, jamais il n’aurait accepter de rayer de la carte de La Grande Boucle, la télécabine d’Isenau. Jamais, il n’aurait imposé des mariages contre nature des installations de remontées mécaniques Isenau-Villars-Gryon, ni la fusion des Offices du Tourisme. S’il avait été un peu malin, il aurait plutôt préconisé une collaboration étroite des Offices de la Riviera et des Alpes vaudoises. Vous imaginez un magasin touristique plus riche, qui peut proposer à ses clients, les nombreux musées du bord du lac, le Glacier et tant d’autres pôles d’attraction de grande qualité de chacune de ces régions. Le vendeur aurait eu à disposition du chaland des possibilités infinies susceptibles de satisfaire la clientèle la plus exigeante. L’Etat a préféré la solution de la fusion entre deux régions antinomiques, où le gros bouffe le petit, sans en apprécier le goût. Oui, ce temps est révolu, l’Ormonan DOIT se prendre en charge. Il n’a pas à confier sa destinée à des fonctionnaire lausannois, trop absorber par d’autre tâches comme les cocotes (là, je suis un peu méchant, mais cela me fait du bien!). Il doit impérativement déterminer lui-même ses besoins, car il est le seul à savoir lesquels sont-ils, et il doit lutter pour les obtenir.

Voilà pourquoi, je crois en ce nouveau comité, composé de Monsieur Philippe Treyvaud à la présidence et au secrétariat, Madame Valérie Roch, vice-présidence et caissière ainsi que Monsieur Philippe Pichard. Ce comité va s’étoffer et surtout faire participer un maximum de membres, et en particulier en provenance du Conseil Communal. Madame, Messieurs, bon courage, je suis derrière, avec, pour vous !

Jean Lugrin
Publiée le 28.1.2017

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