Lyoba… Leuba… por aryâ
Lyoba… Leuba… por aryâ

Traduit du patois, cela veut dire «Venez pour la traite». C’est en ces mots que Philippe Leuba, conseiller d’Etat en charge de L’Economie et des Sports de notre canton, répond, tel que… «Lucky Luke, tirant plus vite que son ombre» dans le 24 Heures du lundi 5 mai 2013, à une lettre qu’il allait recevoir… vraisemblablement le mardi 6 mai, lettre émanant du Conseil communal d’Ormont-Dessus, qui s’inquiète du dossier «Alpes vaudoises 2020», déposé sur son bureau… depuis dix mois. «Venez pour la traite», c’est-à-dire que, en quelque sorte, on va ensemble «traiter» de ce dossier, pour qu’il avance, d’ici «avant la pause estivale». C’est donc en ces termes que l’on peut résumer cet article paru dans 24 Heures.

Donc, c’est pour tout bientôt, car chez nous, les parcs sont terminés, même en altitude, et les armaillis, bétails etc. vont reprendre leurs vies «Estivales». Mais il s’agit de notre côté, d’être prêts, unis, cohérents et d’accord face au Canton, sur ce que nous voulons, ou ne voulons pas, pour notre village et station. Si nous investissons et construisons, cela doit être pour des installations qui fonctionnent en plein, et qui créent un retour sur investissement. Mais pour réussir, il nous faudra faire sauter des verrous. Nous avons à choix, trois options :

  1. Ne rien décider et ne rien faire… par incapacité d’avoir su nous positionner. Mais, trop de prudence nuit !!! Et Isenau sera abandonné et démonté… Le village et la station seront alors… «ville morte» !!!
  2. Etre «Ni pour, ni contre, bien au contraire», en bon Vaudois. Car dans le fond, cela a toujours bien fonctionné ainsi, jusqu’à ce jour, pourquoi changer? Rafraichissons ce qui existe, et vivons dans la continuité… sans trop nous battre, à fleur de la morosité …
  3. Prendre l’opportunité du défi et de la nouveauté dynamique. Partir depuis «Les Iles» pour Isenau et le Meilleret, à proximité des futurs bains prévus. (Quant au Glacier, restons calmes pour l’instant) Prendre le risque de survoler quelques propriétés, qui ne perdront aucunement de leurs valeurs en regard du 1er choix que nous pourrions faire. Bien au contraire, si la station est dynamique, les bienfonds restent eux aussi dynamiques, (et surtout sans compensations nécessaires.) Sachons prendre des risques, et appliquer cette pensée positive : «Jette ton pain à la surface des eaux, avec le temps tu le retrouveras».

Et puis, selon notre ministre de Lausanne, il pourrait y avoir une cerise sur le gâteau. «Les jeux olympiques de la jeunesse» dont les Alpes Vaudoises représenteraient un des trois lieux phares. Osons donc le défi, car la vie est un choix, et si nous choisissons la vie, alors vivons pleinement notre futur…

Jean-Charles André
Vers-l’Eglise
Publiée le 11 mai 2014

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