J’ai entendu dire que des cambriolages avaient eu lieu dans notre village. Je ne sais ce qui a été dérobé, et là, n’est pas forcément le principal. Il y a certainement des assurances pour les objets de grande valeur. En revanche, il n’y a aucune assurance pour les valeurs sentimentales et encore moins pour le traumatisme causé par une violation de domicile, et je ne parle pas d’une éventuelle confrontation avec l’auteur du méfait.

C’est la raison pour laquelle je me pose des questions sur les priorités de notre police. Peut-être est-ce utile de condamner ceux qui dépassent la vitesse prescrite, quoiqu’on ferait mieux d’exiger des compétences particulières avec le type de véhicule que l’on conduit, et développer le sens des responsabilités. Le nivellement par le bas n’a jamais rien fait progresser ! Mais de ne pas attacher l’importance qu’elle mérite à l’impact psychologique de ces larcins souvent ridicules est une erreur extrêmement grave. Elle a des conséquences irréversibles sur la qualité de la vie. Ici, aux Ormonts, il faut admettre que malgré de sérieux problèmes de gestion du développement, nous bénéficions encore d’atouts majeurs pour vivre harmonieusement. L’accent doit impérativement être mis sur la sécurité des habitants, hors de leur habitat et chez eux.

Alors, Chers Policiers, faites comprendre à vos chefs bureaucratiques et calculateurs des rendements, que de retrouver et punir ceux qui nous gâchent la vie pour pas grand chose est la plus vitale des priorités. Merci d’avance !

Jean Lugrin
Lettre publiée le 21.07.2017

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