Que de monde est venu rendre hommage à notre postière ! Que de monde est venu remercier Anne-Lise pour toutes ces années de sourires et de gentillesse. Au risque, pour certains, de me répéter, prenant mon courage à deux mains, tant mes mains tremblaient d’émotion, voici mon petit poème, hommage politico-sentimental :
Joyeuse et longue retraite !
Les PTT ont beaucoup changé. Le téléphone, au loin, a déménagé.
N’ayant pas vu venir le mail, le courrier postal a drastiquement diminué.
C’est par un stupide bazar, de concurrence déloyale, qu’il a été remplacé.
Le guichet ouvert, familier, accueillant, s’est fermé, protégé, guillotiné.
Oh oui, notre meilleure Poste du Monde a fondamentalement changé.
Un élément, essentiel, féminin, avenant, est heureusement, ici, demeuré,
c’est l’accueil chaleureux et souriant de notre si charmante Anne-Lise.
Alors que l’ambiance pesante de la famille postale se dégrade et s’enlise,
elle garde le cap, fait bonne figure, derrière un guichet qu’elle humanise.
Alors qu’une direction discutable complique les affaires et rentabilise,
elle redouble de gentillesse. Avec elle, on est quelqu’un, on fraternise.
Pourquoi ces chefs soit-disant sociaux, les collaborateurs, tyrannisent ?
PTT ? Une famille qui, avec la population éloignée, seule, sympathise,
mais maintenant, cela ne semble fonctionner qu’à la bêtise. On agonise.
Au moins, nous aurons vécu avec notre belle amie Anne-Lise Peneveyre
de très belles années, de compétence, de sourires et d’amitié, c’est très clair.
Même avec un bric à brac, une vitre pare-balles, le guichet était ouvert.
Nous savons qu’après le départ à la retraite de notre si chère jubilaire,
d’autres buralistes, ces femmes sympathiques et de bons caractères,
et non de vieilles rombières sales, désagréables, aux mines patibulaires,
recevront le chaland avec cette grande empathie et cette sollicitude,
mais sans Anne-Lise, nous souffrirons quand même un peu de solitude !
Bonne retraite, Anne-Lise ! Oh oui, excellente et très longue retraite !
Nous savons que la chaise-longue ne sera pas ton meuble à journée faite,
mais tes intérêts aussi nombreux que constructifs te mèneront à la fête.
Entre la Paroisse, le Festival Musique et Neige, et tes chères Gourmettes,
le temps passera bien trop vite pour laisser place à l’ennui ou la bronzette,
Merci pour ce que tu as apporté à la région, tu mérites une belle statuette !
Texte Jean Lugrin
Merci infiniment Cher Monsieur Lugrin !
Je saisis cette occasion pour remercier toutes les personnes présentes le 30 juin dernier à mon apéritif de départ. C’était bien sympathique toute cette amitié qui se dégageait de la terrasse de chez Lacroix.
Anne-Lise Peneveyre
N’ayant pas pu être là, je te souhaite “tout de bon” chère Anne-Lise !
Bises de ta petite-cousine Corinne de la Lavanche.