L’Etivaz: un débat sur l’économie alpestre a suivi l’assemblée générale des banques Raiffeisen du canton

Complément photographique à l’article paru dans Le Cotterg de juin 2017

L’AG des banques Raiffeisen du canton de Vaud s’est tenue, le jeudi 1er juin 2017, à L’Etivaz. Un débat contradictoire étoffé, concernant l’économie alpestre, modéré par Florian Barbey, rédacteur en chef de Radio Chablais. Deux grandes visions ont été confrontées.

Une voix très libérale, celle de Tibère Adler, directeur romand d’Avenir suisse, prône la suppression des subsides «destinés à faire vivre le passé. Ce n’est pas l’argent qui fera revenir la neige en basse altitude. Mieux vaut investir sur l’avenir», affirme-t-il en substance. L’avenir qu’il propose pour l’économie de montagne est d’investir dans la transition.

Cette position, assez tranchée, est tempérée par celle de Laurent Wehrli, syndic de Montreux, plus proche des réalités du terrain: «Oui, il faut oser l’innovation. Mais, l’agriculture, le tourisme, ont besoin de subventions pour perdurer ou sortir d’un mauvais pas», affirme-t-il. Cependant, il souhaite des complémentarités à l’agriculture et moins de tracasseries administratives en faveur les paysans qui voudraient se lancer, par exemple, dans l’agro-tourisme. Il en va de la survie de nos montagnards, de nos vallées qui ne doivent pas devenir des déserts humains, à l’usage de quelques citadins en mal de jungle originelle durant leur week-end.

Charles-André Ramseier, syndic de Château-d’Oex, fait l’éloge de l’agriculture dynamique de sa commune qui a su faire prospérer l’image des fromages de L’Etivaz, crédités de la première AOC en la matière. «Ils ont innové, ils ont su oser, trouver des solutions». Le syndic a encore parlé de l’importance du tourisme événementiel, comme le Festival international des Ballons, qui est un grand succès.

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