Galerie La Hotte aux Diablerets: le découpeur Heinz Pfister joue sur les lignes

Non, ce n’est pas du tout la montée à l’alpage qui a nécessité des siècles de travail à la loupe pour démontrer que son art frise la neurasthénie, comme j’ai vu certaines oeuvres de concitoyens de l’artiste de La Hotte.

C’est vrai, certaines dentelles me font peur, tant l’obsession est présente. Quoique, chez Heinz Pfister, l’obsession est aussi là, mais elle me convient mieux. Des femmes, encore des femmes ! Le découpeur joue sur les lignes comme Federer dans ses grands jours, ou comme la tenue rayée horizontalement des prisonniers d’antan. J’ai vu aussi une image du grand photographe de mode Peter Knapp. Ce qui ressort du travail présenté, ce sont ces mouvements et ces suggestions du corps féminin. Admirable de technique, le scalpel tranche dans le gras, allais-je dire, mais non, les modèles sont des femmes normales, ni anorexiques, ni boulimiques, seules ou en groupe. Pour reprendre l’esprit de la poya, c’est vachement graphique !

Je ne vais pas raconter la vie de l’exposant, son site en allemand et en anglais vous donnera les renseignements désirés, il vous rappellera même les dates et heures d’ouverture de la galerie. Pour ceux qui ne disposent pas encore d’un raccordement à Internet, je vais les rappeler. En fait, non, cela ne sert à rien puisqu’ils ne peuvent se rendre sur le site du Cotterg !

Pour les branchés, allez visiter La Hotte, d’autant plus que Heinz Pfister sera presque tout le temps présent.

Texte et photo
Jean Lugrin

Voir aussi: http://www.pfister-papierschnitte.ch

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