Ami Nicollier est né le 1er mai 1921. (Photo Jean Lugrin)
Vous vous êtes en allé, Ami Nicollier,
sans bruit, sur la pointe des pieds.
Je regrette de ne pas vous avoir mieux connu.
Ma timidité m’a-t-elle si bêtement retenu ?
Il a fallu le prétexte d’un changement de roue,
celle de ma brouette, pour qu’enfin, je m’ébroue.
Je vous ai intégré dans ma série à terminer,
le temps passe si vite, «J’aime mon métier».
Là, j’ai pu vous photographier,
on a un peu discuté, ainsi, je vous ai côtoyé.
Votre contact était stimulant,
votre esprit créatif, effervescent,
redonnait confiance en l’être humain.
C’est vrai, j’aurais bien voulu être votre copain.
La vie se déroule selon son schéma,
et des amitiés demeurent dans l’anonymat.
Mais, chaque fois que je passerai devant l’atelier,
où, jusqu’il y a peu encore, vous bricoliez,
je vous enverrai une petite pensée,
car je sais que là ou vous vous trouvez,
la machine à la réceptionner, vous aurez inventé !

Jean Lugrin

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