Formidable, la COOP vend des magazines aux Diablerets. Non, il ne s’agit pas d’une pub, mais plutôt d’une mauvaise plaisanterie. On aurait pu s’attendre à une amélioration de l’offre dans notre station, des efforts pour plus de fraîcheur et de diversité au niveau des produits alimentaires, des nouveautés (draps, linges, serviettes, introuvables dans la station par exemple), mais la COOP, en lieu et place d’innovation, poursuit une nouvelle fois sa politique consistant à grignoter les parts de marché existantes, au risque de télescoper les commerces locaux, qui eux payent tous leurs impôts et taxes ici, de plus en plus difficilement.

Après les articles ethno à croix “Swiss”, voici les journaux… à quand les skis, les luges, les combis, tout cela pour réaliser plus de chiffre. Sous le couvert de la liberté de commerce, la grande distribution exerce maintenant sa pression, loin des scrupules et des sentiments, jusqu’au fond de notre vallée.

L’an dernier, avec d’autres commerçants, je me suis opposé à l’agrandissement prévu de ce supermarché aux Diablerets. Il y avait pourtant de belles promesses à la clé: fair-play, non-concurrence avec les commerces existants. Même la municipalité y a cru. Avec un peu de recul, nous devons constater que tout cela n’était que du pipo, pas même Prix Garantie.

Claude-Alain Anker, Les Diablerets, septembre 2012

1 Commentaire

  1. Je suis tout a fais d’accord avec M. Anker. Que la COOP nous offre un choix élargi de légumes et pas pourri si possible au lieu de vendre des journaux. Que chaque commerce garde sa spécialité.

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