Musique et Neige Les Diablerets/Vers-l’Eglise: mise en valeur de la masse ouvrière non syndiquée d’un petit Festival de montagne

Déjà 18 mois que Thierry avait retenu les musiciens de cette saison-ci. Dans le courant de l’été, il transmet les éléments du programme à Jean, on recherche des photographies pas trop anciennes ! Mise en page, ajout des Folisophes égayant les annonces récoltées par Anne-Lise. On a relu, éliminé les fautes. Lucius relit à son tour et corrige encore mille fautes, travail de professionnel. Heureusement, il en restera encore une, ou deux. On est bons, mais on reste humains, perfectibles!

Le matériel : programme, papillon, affiches, billets d’entrée, bulletin de versement cartes postales à distribuer ont été passés en revue avec l’imprimeur, on le recevra en buvant une bouteille de Champagne et en mangeant l’habituelle tarte aux pommes de Solange, bonne tradition d’affaires et d’amitié. Début décembre: envoi du matériel. Les réservations arrivent. Le Natel de Mireille sonne: Musique et Neige, bonjour, bonsoir, parfois, bonne nuit ! La Hotte nous reçoit, les plans des salles de concerts se remplissent. Jacqueline, Mireille et Solange sont en souci. Comment peut-on asseoir tant de monde ? Trois fois, on ajoutera des chaises. Il serait peu accueillant de refuser une place à ceux qui ont pris la peine de se déplacer, je pense à ce mélomane venu et retourné par le train jusqu’à Winterthour. Les enveloppes avec les billets sont transmises aux caissiers Jacqueline et Pascal qui squattent le Musée, il y fait chaud, les billets du concerts sont valables pour visiter les 100 ans de l’ASD.

Thierry, Gérard et Philippe ouvrent les portes du temple et accueillent l’auditeur, puis c’est au tour de Jean de le faire, pépère assis sur son tabouret de bar emprunté à l’Auberge de l’Ours. Anne-Lise, Mireille, Solange et Marcello vérifient les billets et guident les mélomanes jusqu’à leur banc. D’autres bénévoles donnent un coup de main: Joan Trachsel, éclairage, Mick Legler, initiation musicale, et d’autres que j’oublie momentanément.

18:15 heures, les cloches ont arrêté de sonner, Thierry commente les oeuvres. Les musiciens quittent la salle de paroisse servant de loge, certains ont bouffé tous les biscuits, les plaques de chocolat, d’autres se restreignent, la musique commence. Des bonheurs se succèdent, les musiciens sont sympathiques, attachants, heureux de jouer pour une telle qualité d’écoute. Avant le bis, Gérard, Philippe ou Yoann allument les torches éclairant l’extérieur, cherchent l’excellent vin chaud offert par Laurent Omphalius, que nos girls de charme proposent avec le sourire. Les auditeurs sont heureux, et nous donc !

On pourrait en raconter encore sur la vie du Festival, des anecdotes parfois inimaginables, les rencontres sympathiques avec les musiciens, les après-concerts chez Thierry, Philippe ou Gérard, et là j’associe leur femme, mais je vais garder ces compléments pour le petit ouvrage +10 de celui du 40e que j’aimerais préparer pour le 50e, si le comité merveilleux est d’accord.

En attendant, on n’est pas tout seul. Oui, le comité oeuvre pour que ce Festival soit une réussite qui devient de plus en plus connue en Suisse Romande, on voit d’où viennent les réservations, mais on peut aussi compter sur des appuis ponctuels d’autres personnes: l’apport très important des membres de l’Association des Amis du Festival (plus de 300 membres), ainsi que nos parrains privés ou publics qui nous permettent d’engager les meilleurs musiciens à des prix d’entrée des ex-pays du rideau de fer ! Merci à tous.

A l’année prochaine, la 47e, elle, s’annonce tout aussi belle !

J. L.

PS. Une fois de plus, j’aimerais relever les synergies magnifiques avec La Hotte, le Musée, l’Auberge de l’Ours, sans oublier la Paroisse, merci Frédéric pour ta gentillesse et ta tolérance. Monsieur le ministre, je me demande si vous ne seriez pas un peu chrétien ?

Texte et photos Jean Lugrin

1 Commentaire

  1. Comme toujours les photos de Jean sont très vivantes ,mais j’émets un doute quant à la version Lugrinesque de la photo numéro 9.Je dirais plutôt:Gérard verse le vin,Mireille le sert et Lulu BOIT….Merci l’Artiste.

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