Les Diablerets: présentation de la convention de fusion à la population des deux Ormonts

Complément à l’article qui paraît dans Le Cotterg de mai

Maigre assemblée pour cette soirée d’information du 30 mai 2014, à la Maison des Congrès aux Diablerets, où était présentée la convention de fusion des Ormonts à la population des deux communes (voir convention de fusion en pied d’article)

En revanche de nombreuses personnalités se sont déplacées pour cette présentation importante pour l’avenir de la vallée: la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux; les deux Syndics des Ormonts, Annie Oguey et Philippe Grobéty (député), ainsi que leur Municipalité in corpore; le Préfet Robert Jaggi; Laurent Curchod, «Monsieur Fusion» du Canton; Jean-François Bastian, délégué du Canton aux communes et au logement.

Pour la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux, il n’y a pas place pour le doute: «Fusionner, c’est se renforcer». Mais, insiste-t-elle: «Il n’y a pas, de hiérarchie entre les petites et les grandes communes. Ces dernières n’ont pas davantage de poids aux yeux de l’Etat. Simplement, elles sont mieux organisées. Et la différence se situe à ce niveau.»
La Conseillère d’Etat poursuit: «Les grandes communes n’ont pas plus de poids que les petites. Mais elles sont plus professionnelles, lorsqu’il s’agit de présenter, de mettre en oeuvre des idées, de mener à bien de grandes infrastructures. Avec elles, nous parlons d’égal à égal.»

Autrement dit: «C’est plus compliqué pour les petites communes. Elles n’ont pas les moyens d’avoir des professionnels. Si bien que, pour chaque projet d’envergure, elles sont contraintes de recourir aux spécialistes de l’Etat.» Lesquels, ajouterons-nous, peuvent exercer une pression sur la nature des infrastructures, d’où une perte d’autonomie des petites communes.
En revanche, relève le Syndic Philippe Grobéty: «Une grande commune pèse d’un bon poids dans les discussions au niveau régional.» Celle, fusionnée des Ormonts, serait la plus grande du canton… en surface! Déjà un bon argument pour être entendue.

Présentation de la convention de fusion (PDF, 1 Mo)

(gpx)

3 Commentaires

  1. Il y a une erreur dans le Cotterg de mai 2014 page 1, le texte écrit est :
    “Alors, la suite, la fin, se jouera désormais lors des votations des Conseils communaux et de la population”.
    alors que la vraie phrase est :
    “Alors, la suite, la fin, se jouera désormais lors des votations des Conseils communaux et éventuellement de la population”.

    En effet, si un des Conseils communaux vote non en juillet 2014, il n’y aura pas de votation populaire.

  2. Il aurait été effectivement plus clair de mettre le mot “éventuellement” dans la phrase. Mais dans mon esprit, c’est bien de cela qu’il s’agissait. Cela dit, il serait bien que le OUI passe aux deux Conseils communaux pour que la décision finale – OUI ou NON – soit prise par la population dans son entier. Salutations cordiales et merci pour votre précision.

    • Je ne suis pas d’accord. Si les conseillers communaux peuvent engager une commune pour des années et des millions (le collège du Sépey), ils peuvent aussi le faire ou pas pour une fusion de communes.

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