Le 1er Août 2013 en images dans la vallée

Vers-l’Eglise fait un saut dans le passé

Photos Christophe Racat

Allocution de Jacques Vernet

Monsieur le Député – Syndic,
Mesdames et Messieurs les autorités communales,
Mesdames et Messieurs,

– Si nous sommes réunis si nombreux ce soir, c’est que la fête du 1er Août a un but : stimuler notre patriotisme fédéral.
– A ce propos, je voudrais souligner qu’il ne faut jamais confondre « patriotisme » et « nationalisme »
– Le patriotisme est une attitude individuelle et collective positive, soit cultiver notre attachement à notre patrie et notre reconnaissance à ceux qui, au cours des siècles, ont assumé la durée et le développement progressif de la Suisse.
– Le nationalisme, quant à lui, est une attitude négative. Il stimule notre orgueil helvétique (rappelons-nous la formule du chanteur vaudois Gilles «  Y en a point comme nous »). Pire, il encourage une sorte de condescendance arrogante à l’égard des autres.
– En d’autres termes, le patriotisme est dynamique tandis que le nationalisme est en réalité destructeur, car il rejette l’esprit de transaction et encourage les blocages.
Or, comme le disait l’écrivain François Paul Valéry «  Incapable de transiger, je suis incapable de combattre  ».
– L’Histoire l’a souvent montré, on l’oublie un peu aujourd’hui, la politique du blocage n’a jamais permis d’avancer, tandis que la recherche du consensus, dans l’intérêt général, a été et est à la base de la vie et de la survie de notre pays.
– La situation actuelle au sein de l’Union Européenne est significative à cet égard. Au début, dans l’enthousiasme de la construction européenne, les membres de l’époque s’efforçaient de trouver des solutions en faisant des concessions. Aujourd’hui, notamment en raison de la crise, les égoïsmes nationaux reprennent la priorité et le chemin du consensus est bloqué.
– Espérons qu’il s’agit là d’une situation passagère car nous en subissons indirectement les effets. Plutôt que de juger nos voisins selon l’habitude des « Rat graben » helvétiques, rappelons que la Suisse a connu fréquemment des blocages et qu’elle a mis pas moins que 550 ans pour parcourir le trajet qui a mené nos ancêtres de 1291 (Grütli) à 1848 (première vraie constitution fédérale).
– Regardons donc l’avenir avec un esprit positif et surtout ouvert. Rappelons-nous toujours, tout en protégeant notre patrimoine, que l’Histoire n’est pas une simple photo instantanée mais bien un film en permanent tournage. Participons donc au tournage.
– Vive la Suisse et vivent les Ormonts.

Jaques Vernet

Brunch à la ferme aux Diablerets

Ce jeudi 1er Août, Philippe Pichard a accueilli dans sa ferme plus de 180 convives qui ont dégusté des produits du terroir ainsi que des mets fabriqués par une équipe d’amis et toute la famille Pichard. Un plein succès pour une première.

Des chiffres qui font saliver. Pour rassasier tout ce monde, 400 croissants au jambon ont été fabriqués, 200 rissoles à la viande, 12 kg de Bircher Muesli, 8 kg de roastbeef, 140 oeufs Mimosa, 10 kg de tresse et 10 kg de confiture pour ceux qui avaient loupé le déjeuner. Il y avait aussi 20 kg de roesti, 30 litres de soupe «chalet», et pour le dessert, pas moins de 45 gâteaux! 15 salées ormonanches, 15 gâteaux à la crème et 15 gâteaux aux fruits. Ouf!

C’est Myriam Pichard de Diablerets Tourisme qui a lancé l’idée, au mois de janvier lors de la course de luge « Penette Trophy » alors qu’elle discutait avec Christiane Pichard. Une toute bonne idée. Et hop; intégration dans « brunch.ch »
Il faisait beau et chaud, la ferme était grande et a offert une ombre bienvenue. Philippe Pichard est satisfait du résultat. A tel point que le 30 août prochain, avec son équipe et l’aide de Diablerets Tourisme, il organisera une soirée raclette avec musique champêtre.

Texte et photos Christophe Racat

 

Le Sépey fête le 31 juillet

Photos Julien Pidoux

La Jeunesse à l’honneur aux Mosses

Photos Gilbert Pidoux

Au Pic Chaussy, les montagnes sont si belles !

1er août. Pic Chaussy. On monte pour le plaisir, et pour éviter la foule en bas, peut-être, comme toujours. Un peu de solitude dans un monde survolté, une rencontre avec quelques amis qui se comprennent, une chaleur du cœur, de la nature et du feu dans l’obscurité.

Et des souvenirs d’un patrimoine, des mémoires d’hier et des anticipations de demain, du virtuel et du physique, la naissance, l’amour et la mort.

Le début de la descente tout seul, l’épaisseur, l’affaiblissement d’une lampe frontale. Les montagnes si sympathiques au gens qui les aiment mais quelquefois si cruelles aussi.

Prochainement, je descendrai du col avec mon tableau et le livret pour aller au centre de sauvetage à Sion. Air-Glaciers va héliporter à la cabane du Tracuit cet hommage à Erhard Loretan, résultat des rencontres chaleureuses et empreintes de simplicité, à travers des années au FIFAD.

Des souvenirs beaux, parfois cruels, mais toujours si frappants, et ces montagnes, si extraordinairement belles.

Texte et photos Christopher Watts

La Forclaz bien dans la tradition

Vidéo Julien Pidoux

Photos Jackie Holzeisen

1 Commentaire

  1. merci à tous pour ce bon moment passé en votre compagnie avec la pensée car nous n’avons pas pu venir cette année sincères amitiés

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